UNIVERSITE DE SFAX
Ecole Supérieure de Commerce
EXAMEN FINAL – 1ère Session
Enseignants : Walid KHOUFI - Lobna SIALA - Mourad
MROUA - Sameh HACHICH
(Aucun document
n’est autorisé et tout résultat doit être justifié)
Questions de
cours : (5 points)
Mettre une
croix dans la case réservée à cet effet (vrai ou faux) pour indiquer si la
phrase donnée est vraie ou fausse.
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Vrai |
Faux |
1 |
L’école
traditionnelle affirme qu’il existe une structure de capital optimale et
qu’il est possible pour l’entreprise d’augmenter sa valeur par une
utilisation judicieuse de l’endettement. |
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2 |
Une action est
un titre de propriété conférant à son détenteur une rémunération variable
sous forme de dividendes (en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise),
ainsi qu’une participation à la gestion de l’entreprise. |
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3 |
Franco
MODIGLIANI et Merton MILLER désigné par l’appellation MM affirment que la
combinaison idéale de dette et de fonds propres d’une société (structure
optimale du capital) est celle qui permet de maximiser la valeur de
l’entreprise tout en minimisant le coût global du capital. Si on ignore les
impôts, les coûts de la faillite et toute autre imperfection au système
idéal, on découvre alors qu’il y a une combinaison parfaite de fonds propres
et de dettes. |
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4 |
Il y a
indépendance entre les flux monétaires d’un projet si les flux monétaires
d’une période quelconque sont affectés par ceux des périodes précédentes et
affectent ceux des périodes subséquentes. |
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5 |
En présence
d’impôt sur les sociétés, MM démontrent qu’une entreprise endettée devrait
avoir une valeur de marché inférieure à celle libre de dettes et ce à cause
de la déductibilité des charges financières de la base du revenu imposable. |
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6 |
Dans
l’approche de Net Operating Income, le coût de capital de l’entreprise n’est
pas influencé par la variation de la structure financière. En revanche, le
taux d’actualisation des actions décroît avec l’endettement. |
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7 |
En 1958, MM
démontrent que dans un marché parfait et en absence d’imposition sur les
sociétés, deux firmes appartenant à la même classe de risque peuvent se
négocier sur un marché concurrentiel à des prix différents, si le marché est
en équilibre.. |
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8 |
Dans un
contexte de certitude, un projet est assimilable à un placement à risque nul. |
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9 |
Le coût de
l’endettement, pour une entreprise, correspond au rendement exigé par ses
actionnaires pour de nouveaux prêts. |
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10 |
Dans le cas
d’une augmentation de capital, la vente des droits préférentiels de
souscription permet aux actionnaires actuels d’une entreprise d’éviter la
dilution de leur pourcentage de propriété dans l’entreprise. |
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Exercice N°1 : (6 points)
Une
entreprise étudie la possibilité d’entreprendre l’un des deux projets
mutuellement exclusifs A et B dont les caractéristiques figurent dans le
tableau suivant :
Etat de la nature |
Probabilité |
Valeur actuelle nette |
|
Projet A |
Projet B |
||
Favorable |
0,5 |
3500 |
4500 |
Moyen |
0,3 |
2500 |
2800 |
Défavorable |
0,2 |
2000 |
-500 |
Les
projets actuellement en cours dans l’entreprise (E) ont les caractéristiques
suivantes :
Projets actuellement en cours dans l’entreprise
Etat de la nature |
Probabilité |
Valeur actuelle nette |
Favorable |
0,5 |
12000 |
Moyen |
0,3 |
11000 |
Défavorable |
0,2 |
10000 |
1/ Pour chacun
des projets A et B, calculer la valeur actuelle nette espérée et son écart
type. Quel projet doit-on choisir ?
2/ Pour chacune
des combinaisons possibles (E+A) et (E+B), calculer la valeur actuelle nette
espérée et son écart type. Quel projet doit-on choisir, si l’objectif de
l’entreprise est de minimiser le coefficient de variation ?
Exercice N°2 : (9 points)
La
société «SOFAP» est une entreprise industrielle implantée dans la zone
industrielle de Sfax. Elle est spécialisée dans la fabrication des articles
sanitaires. Pour le début de l’année 2003, SOFAP envisage de faire une
extension lui permettant de satisfaire
une demande de plus en plus croissante. A cet effet, elle désire construire un nouveau local pour
une valeur globale de 300000 TND et acquérir un nouveau matériel dont le coût
s’élève à 500000 TND et qui est à amortir linéairement sur une durée de cinq
ans.
Pour financier
cette extension, SOFAP a le choix entre les alternatives de
financement suivantes:
Première
alternative :
La conclusion
d’un contrat de crédit-bail avec une entreprise de leasing portant location du
matériel envisagé. Le contrat stipule le versement de 4 redevances annuelles de
150000 TND chacune, payables d’avance. En fin de contrat (fin 4ième
année), une option d’achat est à pratiquer pour une valeur égale à 10000 TND.
Le complément
du montant réservé à la construction, fera l’objet d’un emprunt bancaire
remboursable sur 5 ans par amortissements constants. Le taux d’intérêt qui sera
appliqué par la banque est de 12%.
Deuxième
alternative :
Obtenir
le financement nécessaire par voie d’endettement à travers l’émission de 82000
obligations de valeur nominale égale à 10 TND, remboursable par annuités
constantes de fin de période sur une durée de 5 ans (Le nombre d’obligations à
amortir durant les quatre première année est à arrondir à l’unité inférieure et
le reste à la cinquième année). La valeur de remboursement étant égale à 11
TND. Le taux d’intérêt est de 10%. Les frais d’émission s’élèvent à 2% du
produit de l’emprunt et sont à amortir au prorata des intérêts.
Sachant que le
taux d’impôt sur les bénéfices est de 35%, on vous demande de :
1) Calculer le
coût de la première alternative.
2) Calculer le
coût de la deuxième alternative.
3) Dire quelle
source de financement l’entreprise a intérêt à
choisir.
4) Si la structure financière de la
société «SOFAP » au 31/12/2002 se
présentait comme suit :
Capital Social = 1700000 TND
Réserve Légale = 200000 TND
Réserve Statutaire = 80000 TND
Dettes à Long et Moyen Terme (taux
nominal=15%) = 300000 TND
Et si on
suppose que le coût des fonds propres est de 16% et qu’il demeure constant
après le choix du nouveau mode de financement approprié pour la nouvelle
extension de l’entreprise (Question 3).
a/ Que devrait être alors, le coût de capital de
l’entreprise.
b/ Quelle est l’utilité de ce taux dans la décision
d’investissement.